''On n'est pas seuls, puisqu'on est ensemble...'' (Michel Hamburger)
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?date=2008-03&id_rubrique=742&page=invites
http://www.dailymotion.com/video/x42qdb_video-enquete-daction-les-chiens-da_news
http://aquitaine.france3.fr/info/34319785-fr.php
Le 09 janvier 2008
Source:AFP
http://www.leprogres.fr/Jeudi/infosdujour/rhone/970624.html
http://www.leprogres.fr/Jeudi/infosdujour/rhone/970623.html
http://tf1.lci.fr/infos/france/faits-divers/0,,3677963,00-rottweiler-tue-enfant-ans-.html
Octobre 2007,Bobigny
Le chien qui a tué Aaron n'était pas déclaré en mairie |
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Le chien qui a mortellement blessé mardi à Bobigny un bébé de 19 mois aurait dû être classé en catégorie 2 des chiens dangereux.Le propriétaire du chien, qui devait être déféré jeudi soir au Parquet, est un habitant de l'immeuble âgé de 60 ans, qui utilisait ce chien pour travailler comme maître-chien.D.H. (avec agence) - le 25/10/2007 - 21h53 |
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Sa race exacte est "indéfinissable" mais "sa morphologie est compatible avec le type croisé rottweiler". Selon une source judiciaire, le rapport du médecin-vétérinaire chargé d'examiner le cadavre du chien qui a mortellement blessé mardi dans le hall d'un immeuble de Bobigny un bébé de 19 mois (décédé mercredi) aurait dû être classé en catégorie 2 des chiens dangereux et déclaré en mairie. |
Source: lci.fr
Maast et Viollaine le 25 octobre 2007
Après avoir franchi une clôture, un rottweiller a attaqué la petite chienne d'une maison voisine, jeudi dernier à Maast-et-Violaine. Alors que le propriétaire du molosse est « en règle », le maire ne cache pas son embarras.
«FAUT-IL attendre une catastrophe pour faire quelque chose ? On ne peut pas rester avec trois rottweillers comme ça, à côté de nous ! »
Cinq jours après l'agression mortelle de leur petite chienne de cinq ans, Tempête, par l'un des trois rottweillers du pavillon voisin à Maast-et-Violaine, Vincent et Céline Keller étaient, mardi, toujours partagés entre l'émotion, la colère et la peur.
« Jeudi dernier, vers 18 heures, nous étions dans le jardin. Le chien d'à-côté a défoncé notre grillage et il a attaqué notre chienne. Nous n'avons rien pu faire », explique Vincent Keller. « C'est la propriétaire du chien qui nous a emmenés chez le vétérinaire, à Fère-en-Tardenois, mais il était trop tard », complète son épouse.
Enquête en cours
Dans son certificat, le vétérinaire n'a pu que constater la présence de plusieurs morsures et noter que « la violence de l'agression était telle qu'elle a certainement entraîné le décès soit immédiat, soit très proche après l'agression ».
Pour le couple présent dans le village depuis cinq mois seulement, « il y a quand même un danger avec ces trois rottweillers. Il y avait déjà eu un problème, moins grave, avec le chien d'un voisin, mais surtout, dans la commune, il y a beaucoup d'enfants. » Ce sentiment de peur est d'autant plus vif que la jeune femme est enceinte. « On n'osera jamais aller dehors avec le bébé », confient d'une même voix les futurs parents.
Aménagement refusé
Les époux Keller ont, dès le vendredi, porté plainte à la gendarmerie. « C'est la brigade d'Oulchy-le-Château qui est chargée de l'enquête. Comme il s'agit d'une agression de chien à chien, il faut préciser les circonstances », indique le capitaine Duhoux, adjoint au commandant de compagnie.
Tandis que les propriétaires de la chienne tuée ont lancé une pétition pour « interdire ces molosses dangereux sur la commune », le maire, Jacques Deville, ne cache pas son embarras.
« Je suis très embêté. Lundi soir, lors de ma permanence, j'ai reçu les propriétaires du chien tué, puis le propriétaire du rottweiller. Quelle que soit la décision que je prendrai, je ferai des mécontents », souligne le premier magistrat.
L'élu juge, néanmoins, les propriétaires des rottweillers « très réglos. Ces chiens sont déclarés et le propriétaire a d'ailleurs suivi des sessions de formation au club canin de Bucy-le-Long. »
Jacques Deville note également que « le propriétaire avait voulu aménager une clôture plus importante autour de sa maison, mais la demande a été rejetée par l'architecte des bâtiments de France en raison de la proximité avec l'église ». Contacté, le propriétaire des rottweillers n'a souhaité faire « aucune déclaration ».
Alors que les époux ont écrit au Président de la République et ont déjà reçu un accusé de réception leur indiquant que leur courrier était transmis au préfet de l'Aisne, cette affaire pourrait bien être l'un des premiers dossiers que le nouveau sous-préfet de Soissons, Paul Coulon, trouvera sur son bureau en prenant ses fonctions lundi prochain.
Philippe Robin
Articlé paru le : 1 novembre dans le journal l union
Maast et Viollaine ,encore et toujours,2 mois et demi apres l'agression qu'en est-il pour la famille Keller?
Reponse dans l'article suivant datant du 29 décembre 2007 (quelle bonne année 2008 en perspective!!!)
Le 25 octobre dernier, à Maast-et-Violaine, leur petite chienne Tempête était mortellement agressée par le rottweiler d'une maison voisine. Deux mois après, les époux Keller ne peuvent toujours pas vivre sur place.
« LES faits se sont déroulés en octobre, mais depuis, ça ne bouge pas. Dans la commune, on nous montre du doigt alors que c'est nous qui sommes les victimes. » Quand ils ont emménagé dans leur pavillon de Maast-et-Violaine au printemps dernier, Vincent et Céline Keller pensaient pouvoir « y vivre paisiblement ».
Depuis deux mois pourtant, ils ne sont, chez eux, que de passage. Le 25 octobre, en fin de journée, leur petite chienne de cinq ans, Tempête, a été mortellement attaquée par l'un des trois rottweilers du pavillon voisin.
SOS victimes de chiens
« Je n'arrive pas à oublier. Psychologiquement, c'est très dur. Tout ce qu'on demande, c'est de pouvoir vivre normalement chez nous », confie la jeune femme, qui attend un heureux événement pour le mois de mai et prend donc cette affaire avec une sensibilité d'autant plus à fleur de peau. « Nous nous sommes installés chez mes beaux-parents, dans l'Oise, mais ça n'est quand même pas normal », renchérit son mari. « Il faut qu'ils placent leurs chiens le temps de faire la clôture et on pourra rester chez nous », souligne Vincent Keller, qui s'inquiète de « l'arrivée d'un quatrième rottweiler » chez ses voisins.
Pour la Bordelaise Stéphanie Farges-Ortiz, présidente de l'association nationale « SOS victimes de chiens », qui a pris le dossier en main, c'est sur cette question de la clôture que le bât blesse. « Dans un courrier qu'il a adressé au préfet, le maire de Maast-et-Violaine indique que la clôture a été réalisée à 75 %, mais en fait rien n'a été fait », s'indigne t-elle, en jugeant qu'« à l'heure où l'on parle de durcir la législation sur les chiens dangereux, il faudrait peut-être appliquer les textes qui existent ».
Évaluation comportementale
Le sous-préfet soissonnais, Paul Coulon, confie n'avoir pas plus d'éléments sur ce dossier que ceux qui lui ont été communiqués par le premier magistrat Jacques Deville début décembre, lequel notait alors que le propriétaire des chiens « a toujours été très réglementaire dans ses démarches, notamment pour la réalisation de sa clôture. ».
Le représentant de l'État relève, lui, qu'« une évaluation comportementale du chien en cause a été effectuée » et juge « souhaitable que les autres chiens y soient soumis » en espérant qu'« un point final va enfin pouvoir être mis à cette affaire ».
Dans son compte rendu, le vétérinaire note que « le chien ne présente pas de risque particulier de dangerosité en dehors de ceux inhérents à l'espèce canine ». Les époux Keller restent, eux, cependant très dubitatifs sur cette évaluation comportementale du chien : « Si on lit le rapport, on s'aperçoit que l'évaluation a été faite par le vétérinaire à partir des renseignements donnés par les propriétaires. Ils ne vont pas dire que leur chien est dangereux. Le problème, ça n'est pas la race. Nous réagirions pareil avec n'importe quel autre chien. »
Ph.R.
À noter que nous avons, sans succès, cherché à contacter le maire de Maast-et-Violaine ainsi que les propriétaires des rottweilers.
ARTICLE ECRIT ET PUBLIE PAR LE JOURNAL DE L UNION
AFFAIRE A SUIVRE
Avignon,octobre 2007,Roméo,chat persan,tué par 2 amstaff
Toussieux,département de l'Ain,Janvier 2008,Chagall bichon de 4 mois tué par un rottweiller échappé de sa propriété...
http://aquitaine.france3.fr/info/34319785-fr.php
<!-- Début du lien vers le site ledauphine.com --><a href="http://www.ledauphine.com/index.jspz?article=1897"> (Le Dauphiné Liberé) </a><!-- Fin du lien vers le site ledauphine.com -->
Myriam Rochette, habitante d'Injoux-Génissiat, est lancée dans une course contre la montre pour sauver ses deux chiens menacés d'euthanasie. Alors que le maire, Jean-Luc Demarquet, est décidé à aller jusqu'au bout de son arrêté municipal, la soeur de la propriétaire a entamé, hier à 16 heures, une grève de la faim.
Depuis le 3 novembre, la famille Rochette est séparée de deux de ses membres: Tyson et Ana.
Ces deux chiens de catégorie 2 sont accusés d'avoir fugué plusieurs fois et d'avoir tué en tout un chat, deux dindons, une poule et un lapin. Pour des raisons de sécurité, le maire de la commune a pris un premier arrêté pour placer les chiens au refuge d'Arlod et le second pour les euthanasier.
« Le maire est dans le cadre juridique, explique le sous-préfet de Nantua, Christian Michalak. Il a considéré légitimement que ces animaux étaient dangereux. Il suit le code rural à la lettre. »
Le son de cloche est différent dans le milieu canin: « nous n'avons aucun problème avec Tyson et Ana, on les nourrit même à la main. » Pour la vétérinaire qui suit les chiens: « ils ne présentent aucun signe d'agressivité, attaquer des animaux de basse-cour c'est normal. Si on les euthanasie, il faudra alors euthanasier 50 % des chiens. »
La première décision du Tribunal administratif a confirmé la sentence mais un appel a été déposé au Conseil d'État. Le verdict peut prendre jusqu'à six mois et pendant ce temps, Tyson et Ana resteront au refuge d'Arlod. « Tison présente des grandes difficultés pour se nourrir. Plus le temps va passer et plus il y aura de risques pour leur santé. »
La famille Rochette n'est pas décidée à attendre et elle se mobilise. Ainsi, la soeur de la propriétaire s'est lancée dans une grève de la faim au refuge d'Arlod. « C'est une grande injustice et malgré ma grave maladie, je souhaite soutenir Tyson et Ana en faisant une grève de la faim. J'espère que la mise en danger de ma santé va faire bouger les choses. »
En attendant leur sentence, Tyson et Ana sortent chaque jour et font la fête à leurs maîtres ne comprenant pas pourquoi depuis un jour de novembre ils sont séparés...
Lionel TRAVERS
REPÈRES
LE CODE RURAL
L'article L211-11, alinéa 2, est appliqué dans cette affaire. "En cas de danger grave et immédiat pour les personnes ou les animaux domestiques, le maire ou à défaut le préfet peut ordonner par arrêté que l'animal soit placé dans un lieu de dépôt adapté et, le cas échéant, faire procéder à son euthanasie." Les chiens concernés sont, ici, des catégories 2 (chiens de garde et défense) qui divaguaient sans être muselés et tenus en laisse.
LA POSITION DU PRÉFET
Catherine Dupuy à la Direction départementale des services vétérinaires soutient la position du préfet: « Selon la loi, c'est à la direction départementale des services vétérinaires de choisir le professionnel qui procédera à l'euthanasie. La position du préfet est simple, aujourd'hui les deux chiens sont bien gardés au refuge et il n'y a absolument pas de risque. Nous laissons donc la procédure se faire devant le Conseil d'État. Jusqu'à sa décision, les chiens ne seront pas euthanasiés. »
JOURNÉE DE SOUTIEN
Paru dans l'édition 01G du 18/12/2007 du dauphine libere
Outre l'horreur que m'inspire le traitement prévu à ces chiens, je me pose 2 questions :
-Comment les chiens ont pu fuguer ?
-Comment les chiens ont pu accéder à la basse cours.
Forcément, si les animaux tués étaient en liberté totale sur la voie publique, alors ils aurait tout aussi bien pu etre tués par une voiture qui passait par là... Ou par un renard... Sauf que le renard n'aurait jamais été retrouvé....
Par David Royer , le 18/12 à 12h08
Ben moi je trouve ça fou que des chiens divaguent. Nous avons dans notre village des chiens (plus ou moins agressifs) clairement identifiés qui divaguent et la seule réponse de la mairie est "on a deja averti le propriétaire à plusieurs reprises".
Que faut-il faire : attendre un accident plus sérieux ?
Alors certes je ne suis pas pour euthanasier ces pauvres bêtes qui n'ont rien demandé mais on ne peut pas non plus euthanasier le fautif (le propriétaire !).
En résumé : propriétaire de chiens (ou autre animal d'ailleurs) faites votre boulot au lieu de larmoyer sur le sort de celui du voisin !on n'achète pas un chien comme une nouvelle brosse à dent !
Par Ben , le 18/12 à 14h03
Je suis outrée pat cette histoire. Un animal qui va faire un tour, ce n'est pas execptionel, ça arrive et ça arrivera encore. Dans le cas de tyson et anna, ils ont mangé quelques animaux de bascours; certes ce n'est pas bien mais celà fait partie du monde animal. Ce qu'il faut retenir c'est qu'ils n'ont absolument pas été agressifs avec nous, les humains et que les vétérinaires qui les suivent valident aisément le fait qu'ils ne soient pas un danger. Alors faisons preuve d'intelligence et épargnons ces deux chiens.
Par bihan , le 13/01 à 17h30
Source:le Dauphine libere
Un chien dangereux a été euthanasié
Comme le prévoit désormais la législation sur les chiens dangereux, un rottweiler a été euthanasié par décision municipale, en l'occurrence par le maire de Saint-Victoret, Claude Picirillo. Ce molosse avait agressé un adulte qui se promenait à vélo. La victime avait été légèrement blessée à la fesse. Le propriétaire du chien est actuellement recherché par la police.
Plus d'informations demain dans La Provence (édition Etang)
Publié le vendredi 23 novembre 2007 à 17H24
Publié le vendredi 5 octobre 2007 à 05H48
Dimanche, son rottweiler avait mordu un habitant de Marignane
Les deux chiens étaient hier en fourrière, au refuge SPA du Réaltor près d'Aix. Ils devraient être euthanasiés.
© SERGE GUEROULT
Trois jours après l'agression d'un retraité marignanais par un chien dangereux, la justice a fait preuve de sévérité. Après avoir été placés en garde à vue, les deux propriétaires mis en cause ont été présentés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d'Aix. L'un d'eux, le propriétaire du rottweiler, a été placé sous mandat de dépôt. Il va dormir en prison en attendant le jugement sur le fond du dossier, qui aura lieu à Aix le 25 octobre.
La victime de l'agression, ainsi que le policier municipal qui avait tiré sur ce même animal une semaine plus tôt devraient témoigner à l'audience. Décider d'écrouer le propriétaire d'un chien dangereux était jusque-là peu banal. Une décision qui se veut visiblement exemplaire. Pascal Guinot, procureur-adjoint à Aix, justifie: "Ce sont des faits graves, que les tribunaux ont toujours traités avec sérieux. Mais récemment, les affaires de ce type se sont multipliées. Et ce prévenu était en état de récidive."
Ce trentenaire, qui est gérant de société, domicilié à Aix, a en effet été condamné en 2004 pour des faits similaires. Son croisé rottweiler avait grièvement blessé un octogénaire au mollet et au bras gauche. Jugé au tribunal de police, il avait alors écopé d'une amende. Le second mis en cause, propriétaire d'un croisé griffon-labrador, a été laissé en liberté sans contrôle judiciaire. "Son chien n'est pas répertorié parmi les animaux dangereux", explique son avocate, Me Carole Romieu.
Le rottweiler, en revanche, fait partie de cette catégorie. À ce titre, il aurait dû être déclaré en mairie et vacciné comme l'exige la loi, ce que n'a pas fait son maître. Les deux chiens étaient utilisés pour garder une entreprise nouvellement installée sur Marignane, le long du canal du Rove. Hier, ils se trouvaient en fourrière, au refuge SPA du Réaltor, près d'Aix. Ils devraient être tous les deux euthanasiés.
Séverine Pardini et Laurent Alexandre
Source:journal La Provence
rottweilers ont été reconnus coupables
Publié le mercredi 9 janvier 2008 à 05H27
Elodie avait été sauvagement attaquée par trois chiens à Sarrians
Scalpée par les chiens, Elodie a déjà subi 43 opérations chirurgicales. Elle entre lundi à l'hôpital de Nîmes pour en subir une 44e censée rendre possible une greffe de cheveux.
© A.E.
Le tribunal correctionnel de Carpentras a reconnu hier matin la culpabilité des maîtres des trois Rottweilers qui avaient sauvagement agressé une jeune femme de 24 ans le 9juin 2005 à Sarrians (Vaucluse). Ce soir-là, Elodie Imbault, hébergée par cette famille avait fait sortir de leur chenil les chiens en l'absence des maîtres (un couple et leur fille).
Pour une raison incompréhensible, les trois Rottweilers jusqu'alors qualifiés de "nounours" s'étaient brusquement retournés contre la jeune femme. Elodie avait été scalpée, son crâne mis à nu, les chiens avaient même commencé à ronger l'os de l'une de ses jambes. La jeune femme, qui n'avait pu donner l'alerte, avait réussi à mettre fin à la curée en mordant dans un réflexe de survie, l'un des agresseurs. Une riposte qui avait alors mis en fuite les trois chiens.
Depuis, c'est un chemin de croix que vit la victime : 300 points de sutures, 43 et bientôt 44 (lire notre encadré) opérations chirurgicales sous anesthésie générale, des infections à répétition, des dégâts esthétiques considérables et des handicaps pour certains irréversibles. Depuis, sa famille mène un combat pour parvenir à obtenir réparation de la compagnie d'assurance et milite auprès des pouvoirs publics pour que pareil drame ne se produise plus.
Le procès avait mis en exergue l'obligation de sécurité faite aux maîtres de chiens, et plus particulièrement aux chiens de la stature des Rottweilers. Si la défense avait plaidé l'accident, et une part d'inconscience de la victime qui avait fait sortir les chiens, la partie civile avait insisté sur le fait que le chenil aurait dû être fermé à clé.
Hier matin, le tribunal de Carpentras a suivi l'argumentation de Me Hervé de Lepineau en condamnant Frédéric Martin à 15 jours de prison avec sursis, Magaly et Martine Martin à un mois de prison avec sursis.
Deux chiens euthanasiés, le 3e confisqué
Il s'agit d'une décision équilibrée, a commenté l'avocat. Des principes forts ont été rappelés par le président et le principe de responsabilité pénale a été fixé". Certes, sa cliente Elodie Imbault n'a obtenu que 35000€ au titre de l'indemnité provisionnelle alors qu'il avait demandé 50000€, mais pour l'avocat carpentrassien, l'essentiel serait "d'écrire dans le marbre"une loi concernant les chiens dangereux.
Il souhaite également que des mesures soient prises afin que "des tiers ne soient pas placés en situation de danger". Il rappelle d'ailleurs, au passage, que la victime était "dans un espace privé et si les chiens ont été lâchés c'est sur autorisation des propriétaires". Si deux des trois chiens avaient été euthanasiés après les faits, le troisième, une femelle, était toujours détenu par la famille Martin. Le tribunal a ordonné, hier, la confiscation de l'animal.
Par G. André et J-Luc Parpaleix ( avignon@laprovence-presse.fr )
Le détenteur d'un chien de combat qui a mordu quatre personnes dont un enfant de trois ans a été condamné mercredi en comparution immédiate à quatre ans de prison, dont six mois avec sursis, par le tribunal correctionnel de Caen. Lundi soir à Caen, l'american staffordshire terrier, avait blessé grièvement deux adultes de 18 et 32 ans sur ordre de son maître, âgé de 24 ans, alors en état d'ivresse. Le chien avait auparavant mordu spontanément un enfant de trois ans, sur le cuir chevelu au niveau de la nuque, et un adulte au genou. L'homme, sous tutelle, à qui le chien avait été confié provisoirement, a ordonné d'attaquer les deux adultes alors qu'on lui reprochait la morsure de l'enfant. Circonstance agravante, l'animal ne portait pas de muselière et n'était pas tenu en laisse comme l'exige la loi. L'american staffordshire est un chien dit de catégorie 2: chien de garde, de défense ou de combat, soumis à une réglementation. Il s'agit d'un croisement entre le bouledogue et le terrier. Un différent entre le jeune homme, son père et sa belle-mère ont sans doute créé une tension qui ont excité le chien, a avancé une source proche de l'enquête pour expliquer les deux premières morsures spontanées. Les deux principales victimes, dont l'une risque de perdre sa main selon l'accusation, se sont vu prescrire 15 et 10 jours d'ITT. Les deux autres, dont l'enfant, ont été "peu mordues", a précisé la source proche de l'enquête. Le tribunal correctionnel de Caen a globalement suivi les réquisitions du parquet qui avait requis la peine plancher de quatre ans de prison pour le jeune homme déjà condamné pour des vols. Selon la source proche de l'enquête, le chien devrait être mis à mort sur arrêté municipal ou préfectoral.
VOICI MAINTENANT DES STATISTIQUES SUISSES OFFICIELLES(Asavoir qu'en Suisse tout accident de morsure doit faire l' objet d'une declaration par les medecins et les hopitaux)
29 août 2008. – Comme chaque année, l'Office vétérinaire fédéral (OVF) suisse a publié les statistiques des accidents par morsures des chiens. Cependant, pour la première fois, ces données peuvent être mises en relation avec les races de chien, l'identification étant devenue obligatoire en cas d'annonce de morsures depuis l'année passée[1].
Selon les valeurs publiées[2], 4 291 annonces ont été répertoriées en 2007, dont 2 678 accidents par morsures chez l'homme et 309 chiens aux comportements agressifs. Ces chiffres sont comparables aux valeurs de 2006. Dans plus de mille cas, des mesures contre les chiens ou leurs maitres ont été prises par les offices vétérinaires compétentes. Le plus souvent, les victimes sont des enfants pour qui les morsures sont également plus graves; la moitié des blessures chez les enfants de moins de 10 ans se retrouvent à la tête et à la gorge.
Si plus de 200 types de chiens différents ont été impliqués dans des accidents par morsures, les statistiques montrent des variations importantes entre les différents types : alors que la moyenne est de 0,9 morsures pour 100 chiens, le taux est de 8,5 % pour l'American Pit Bull Terrier, de 3,8 % pour le Rottweiler et de 2,6 % pour le Doberman. Cependant, le Pit Bull semble s'attaquer plus aux autres chiens qu'à l'homme.
Comme le précise Hans Wyss, directeur de l'OVF, cette statistique ne permet toutefois pas de répondre « à la question de savoir si ce sont les chiens qui sont plus agressifs ou si le problème est à rechercher chez leur détenteur ». Pour lui, la question serait plutôt « de savoir comment faire pour que de tels chiens soient placés entre de bonnes mains »[3].
http://www.dailymotion.com/video/x42qdb_video-enquete-daction-les-chiens-da_news
Crédit Photo : TF1
Un American Staff. Image d'archives/TF1
- le 24/03/2008 - 01h28
L'attaque s'est produite samedi en début d'après-midi au Creusot, s'il faut en croire le Journal de Saône-et-Loire, qui révèle l'affaire. Une femme de 65 ans, Yvette Charleux, qui promenait son Yorkshire sur la rue Foch, s'est trouvée face à deux chiens, décrits sans plus de précision comme des "chiens d'attaque". Toujours selon le journal, les deux animaux n'étaient ni en laisse, ni muselés ; ils auraient accouru depuis un square situé de l'autre côté de la rue pour se jeter sur elle.
"J'ai crié, j'ai hurlé de peur et de douleur. Le propriétaire des chiens n'était pas loin, mais personne dans la rue n'est intervenu", a témoigné la victime dans le Journal de Saône-et-Loire. Témoignage plus accusateur encore dans Creusot-Infos : "Il y avait un maître avec les chiens. Sans doute leur propriétaire. Il s'est sauvé avec ses deux chiens", a affirmé la victime. Dans ce journal, elle évoque en revanche deux gros chiens, "un noir et un blanc", sans préciser s'il s'agissait de chiens d'attaque.
Les chiens ne la visaient pas directement, semble-t-il, mais en voulaient à son Yorkshire. Blessée alors qu'elle avait pris le petit animal dans ses bras pour le protéger, elle a été brièvement hospitalisée. Gravement mordue à la main gauche, elle devra de nouveau subir des examens mardi à l'hôpital.
Des chiens "en liberté totale"
"Heureusement que je portais un gros anorak qui m'a protégée", a également raconté Yvette Charleux dans le Journal de Saône-et-Loire. Son petit chien, lui, n'aura pas eu sa chance : il est mort dans l'attaque. "Ils ont tué mon petit Filou. Mais ils auraient très bien pu se jeter sur un enfant", a-t-elle également témoigné dans Creusot Infos.
Après avoir reçu la visite de la police, prévenue dès son agression, elle compte déposer plainte mardi. Et déjà, elle a dénoncé dans les colonnes du Journal de Saône-et-Loire : "De très nombreux chiens d'attaque se promènent dans le quartier. Ils sont en liberté totale. Depuis quelque temps, je n'osais plus sortir le soir sur la rue Foch". Elle affirme n'avoir rien dit jusqu'à ce jour "par peur des représailles". Elle aurait d'ores et déjà reçu un appel du maire, qui lui aurait proposé de la rencontrer dans la semaine.
mardi 16.08.2011, 05:18 - PAR OLIVIER MERLIN ET CLARA BAILLOT
Brigitte Bardot a suscité la polémique après ses déclarations dans « La Voix du Nord ». L'ancienne actrice a écrit au maire de Boulogne-sur-Mer pour dénoncer les conditions « indignes » dans lesquelles était gardé le chien Prince qui a mordu une fillette en juillet. La présidente de SOS victimes de chiens dénonce ces propos, tout comme nombre d'internautes. D'autres au contraire soutiennent Brigitte Bardot.
Polémique et « buzz » sur notre page Facebook. L'interview exclusive que Brigitte Bardot nous a accordée vendredi a fait réagir. Elle demandait entre autres « de sortir Prince de son cachot ». Le bull-terrier avait grièvement mordu au visage une fillette à la mi-juillet dans un appartement de la ville. Depuis, le chien a été placé au refuge et une information judiciaire a été ouverte.
« Les propos de Brigitte Bardot sont indignes. Cette lettre est scandaleuse. C'est une atteinte aux victimes, choquante et blessante », estime Stéphanie Farges-Ortiz, présidente de l'association SOS victimes de chiens. « J'ai moi-même lu la lettre aux parents de Carmen avant qu'ils ne la découvrent dans la presse », raconte-t-elle, ajoutant qu'« ils se sentent de nouveau attaqués en étant traités d'irresponsables ».
Stéphanie Farges-Ortiz reproche à l'ancienne actrice d'avoir notamment indiqué que l'affaire dont la petite Boulonnaise a été victime « a été montée en épingle ». « Carmen a été hospitalisée onze jours ! », s'insurge Stéphanie Farges-Ortiz. La responsable rappelle que « les premiers soins lui ont été administrés sous anesthésie générale et qu'elle a dû subir une opération pour se faire recoudre le nez ».
« Quand on veut respecter les animaux, on respecte d'abord les êtres humains », conclut la présidente de l'association. Brigitte Bardot avait qualifié d'« épouvantable » ce qui est arrivé à la fillette, s'insurgeant contre « les parents qui laissent des enfants sans surveillance avec des chiens ».
Sur la page Facebook de La Voix du Nord, les propos de « BB » font beaucoup réagir puisque 145 commentaires ont été postés sous l'interview audio réalisée vendredi. Il y a les internautes qui appuient l'opinion de la protectrice des animaux comme Jenyfer (« Enfin une personne sensée ») ou Delphine (« C'est une dame sensée qui défend les animaux contre la bêtise humaine. On ne laisse pas des enfants seuls en présence d'animaux »).
D'autres au contraire sont scandalisés par les déclarations de la star. Anthony pense que « ce chien doit mourir », Jean-Marie estime qu'« un enfant passera toujours avant » un chien, Barbara pense même « qu'il faut que (Brigitte Bardot) se fasse soigner », David aurait, lui, voulu « que la police ou son maître abatte le chien immédiatement ».
Des internautes ont un avis moins tranché, sont plus nuancés. Pierre rappelle qu'« il faut prendre ses responsabilités avant d'adopter tout animal et se renseigner avant toute chose ».
Certains tentent d'élever le débat, comme Bertrand en déclarant « que des millions de personnes meurent de faim en ce moment en Afrique ». On conclura avec Séverine qui joue la carte de l'ironie : « Pourquoi ne pas simplement confier ce chien à une brigade spécialisée de la gendarmerie ou de la police ? » •